La sécurité est cruciale quand on parle d’argent, et dans le secteur des banques en ligne, elle est encore plus cruciale pour assurer les utilisateurs que cela concerne les paiements sur le web que les transferts de fonds. Selon le rapport de l’OSMP ou l’Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiements le mois de juillet dernier, le montant de la fraude par carte bancaire a baissé de 4 % en Hexagone par rapport à l’année 2016. Cette amélioration est due aux efforts des banques en ligne au niveau de la sécurité, notamment des mécanismes d’authentification consolidés pour protéger les utilisateurs.
En Hexagone, la fraude à la carte bancaire a coûté près de 399 millions d’euros en 2016, et ce montant arrive aux environs de 800 millions d’euros en prenant en compte les paiements scripturaux. Mais heureusement, pour la toute première fois depuis l’année 2014, la fraude sur les cartes de paiement a baissé. Cette amélioration est due aux paiements de proximité avec un taux de fraude de 0,008 % pour les paiements en point de vente et 0,0329 % pour les retraits.
Pour les paiements à distance, la tendance ne change pas, c’est toujours 0,199 %, mais le taux est 25 fois plus élevé que pour les paiements à distance.
À l’échelle nationale, les paiements sans contact sont les seuls à être en plein essor, et ils sont stables avec 0,020 %. Mais le plus important, c’est que les acteurs de la banque en ligne ont fait beaucoup d’efforts en déployant des moyens titanesques pour combattre la fraude et pour assurer des paiements sécurisés. Parmi les risques encourus par les particuliers et les professionnels, notons l’hameçonnage ou le phishing, les logiciels espions, le skimming… Cependant, même si les banques en ligne font tout pour assurer la sécurité, les utilisateurs se doivent aussi d’être prudents. Il est à noter que la plupart du temps, la fraude résulte d’un vol ou d’une perte de la carte bancaire.
Les banques en ligne ont mis en place différentes mesures de protection pour lutter contre la fraude. BforBank a instauré un clavier virtuel dernier cri qui vise à protéger la saisie du code personnel de l’utilisateur contre les logiciels espions capables d’intercepter les touches tapées au clavier. La Société Générale a opté pour une cybersécurité en travaillant avec 3 start-ups qui ont toujours une bonne longueur d’avance sur les hackers. Plusieurs solutions existent, dont le cryptogramme dynamique pour la sécurisation des paiements en ligne, Trusteer, le logiciel de sécurisation de l’espace client pour vérifier que l’utilisateur n’utilise pas un site piraté et Secure Access pour la sécurisation des transactions. N26 a choisi l’intégration de 3D Secure pour une meilleure sécurisation des paiements sur Internet. Pour répondre aux attentes des clients, les innovations des banques en ligne n’ont pas de limite. D’ailleurs, le secteur est en ce moment en train d’étudier la possibilité d’ouvrir un compte bancaire grâce à un simple appel vidéo, et cela pourrait bien remplacer l’entretien physique avec un banquier.
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