Le bénéfice réel des placements sans risques traditionnels comme le PEL, le Livret A… avoisine le zéro, c’est même négatif pour les personnes imposées à l’IFS. Les Français cherchent désormais de la sécurité quand on parle d’épargne, c’est ce qui a été révélé après l’enquête Ipsos pour la Fédération Française de l’Assurance. Mais pour garantir le capital, le mieux est d’opter pour une nouvelle stratégie comme la fameuse « 80/20 ». Tout de suite les explications.
Lors de sa campagne, le Président de la République Emmanuel Macron a répété à maintes reprises qu’il voulait réorienter massivement l’épargne vers l’économie productive, mais ce ne sera pas facile, car seulement un français sur 10 possède un produit actions. Mais la baisse des impôts sur les dividendes ainsi que les plus-values sur actions étudiées dans le cadre du projet de loi de finances pour l’année 2018 qui est la réforme fiscale Macron est-elle suffisante pour piloter les flux d’épargne vers la Bourse ?
Il faut attendre quelques mois avant d’avoir une réponse satisfaisante. Mais en attendant, la question récurrente est « Comment protéger le capital ? » La réponse n’est pas évidente puisque le rendement réel des produits sans risques traditionnels comme l’assurance vie en euros, les livrets bancaires, le PEL… est en ce moment proche de zéro après les frais, les impôts et les prélèvements sociaux. Donc, pour garantir le capital, il faut penser à d’autres stratégies.
Afin de protéger le capital, la méthode du 80/20 est parfaite. Cela consiste à placer 80 % de l’épargne sur des placements sans risques comme l’assurance vie en euros et à mettre 20 % sur des supports dynamiques. En optant pour cette stratégie sur une période de 10 ans, la perte sera minime, dans le pire des cas, si les produits actions perdent la totalité de leur valeur qui est un scénario probable, les pertes en Bourse sont compensées en totalité par des gains réalisés sur le support sans risques. Pour les épargnants aisés qui sont intéressés par la gestion de leur patrimoine, ils optent pour la diversification de leurs placements avec de la pierre papier, de l’immobilier locatif, des matières premières et bien d’autres encore. Mais vu qu’il est difficile de prédire l’évolution des grandes classes d’actifs comme l’or, les obligations, l’immobilier et les actions, il vaut mieux avoir un peu de tout.
Alors, pour les années 2017 et 2018, misez sur des actions, mais cela ne signifie pas qu’il faut oublier l’immobilier, l’or ou les obligations, le plus important est d’être un peu moins investi sur ce genre de placements, c’est ce que les boursiers appellent « être sous-pondérés ». Cependant, il faut être vigilant sur le court terme. Ayez toujours des liquidités pour pouvoir acheter sur replis et pour saisir les occasions qui vont sûrement se présenter lorsque les détails de la réforme fiscale Macron verront le jour.